Quatre de ses armées prirent position entre Monschau au nord et Echternach au sud. Ces troupes avaient pour objectif de détruire le 8e corps d'armée américain, dirigé par le général Middleton. Au nord, la VIe Panzerarmee SS du général Sepp Dietrich (cinq divisions blindées et cinq d'infanterie) devait briser le front américain près de Saint-Vith (qui formait un noeud de communication), afin de franchir la Meuse à Liège et de s'emparer d'Anvers, et donc par la même occasion des réserves de carburant des Alliés. A sa gauche se trouvait la Ve armée du général Hasso Von Manteuffel, qui devait s'emparer de Bastogne (carrefour ferroviaire et routier de la région), puis de passer la Meuse entre Liège et Namur avec pour objectif final d'occuper Bruxelles. Au sud se trouvait le général Ersnt Brandenberger avec sa VIIe armée qui avait pour mission spécifique de retenir la IIIe armée de Patton. La XVe armée du général Gustav Von Zangen se vit confier l'aile droite du front. Le succès de cette opération dépendait entre autres de la désorganisation des Alliés. Pour ce faire, le colonel Otto Skorzeny habilla ses forces spéciales d'uniformes américains et leur ordonna de désorganiser la signalisation routière, de détruire les câbles téléphoniques et d'effectuer toutes sortes d'actes de sabotage. Après qu'un des soldats allemands déguisés fut découvert, les Américains furent contraints de procéder à moult contrôles d'identités et de poser aux suspects des questions pièges, allant, par exemple, des scores de base-ball au nom du chien de Roosevelt. 1 000 parachutistes furent également largués près de Malmédy afin de soutenir les armées déjà présentes. | Soldats allemands dans les Ardennes. L'homme au premier plan est un sous-officier, armé d'une carabine américaine M1 |